Cette semaine, je partage à nouveau avec vous une belle découverte.
Un village en pleine capitale !
En flânant dans le 20ème, Je m’arrête à hauteur du 315 Rue des Pyrénées.
Cité Leroy
Ma curiosité me pousse à entrer dans une charmante impasse. Elle est à peine visible de la rue.
La Cité LEROY est une ruelle pavée, étroite et verdoyante. Elle fait 60m de long.
Devant chaque immeuble, les habitants ont installé des pots avec des fleurs, des arbustes.
Ils ont créé un espace végétalisé, très réussi.
Puis, je longe un jardin partagé avec sa jolie grille recouverte de lierre.
L’endroit est paisible, je n’entends plus le bruit et l’agitation de la Rue des Pyrénées.
Je reviens sur mes pas et je remarque une autre ruelle qui commence sur la gauche.
Villa de L’Ermitage
Je poursuis mon exploration et découvre la Villa de l’Ermitage.
Cette ruelle est plus longue (150m) et plus large (2m) que sa voisine.
Ici aussi, les maisons sont alignées avec devant des cours et des jardinets joliment fleuris.
Plus original, je constate qu’il y a par ci par là de drôles d’animaux, de jolis tableaux !
Un singe se balance dans un arbre. Un visage de pierre me regarde. Une boîte à livres me fait de l’œil. Une femme oiseau prend la pose.
Et tout au bout, juste avant d’arriver Rue de l’Ermitage, une drôle de statue en bois, garde l’entrée.
Toute cette décoration est très originale et inattendue.
Là, je m’arrête un instant devant des panneaux qui racontent l’origine des lieux.
A l’époque haussmannienne, en 1869, la rue des Pyrénées est percée.
Un ouvrier gravatier, Monsieur LEROY achète une parcelle de terrain et crée un lotissement.
Il construit de petites maisons et c’est ainsi que naît la Cité LEROY.
En 1992, les lieux sont menacés par un projet de démolition de la Ville de Paris.
Une association est créée pour protéger le paysage urbain du quartier.
Grâce à la combativité de ces adhérents cet îlot est préservé.
Les spéculateurs immobiliers ont perdu la bataille !
Je voulais vous associer à la découverte de ce trésor caché à l’esprit campagne.
Merci à celles et ceux qui se sont battus pour conserver le charme de ces passages insolites et historiques de l’Est Parisien.
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