Orleans, Cité Johannique Et Capitale De La Région Centre Val De Loire

La devise d’Orléans «  Hoc vernant lilia corde » (Par ce cœur les lys fleurissent)

Cette fois encore, je vous emmène en week-end à une heure de Paris et toujours sans voiture.

Avec Remi (réseau de mobilité interurbaine), qui est tout simplement un TER, je pars donc à ORLÉANS, ville d’art et d’histoire, pour une escapade nature et patrimoine.

Le Parc Floral De La Source

A peine arrivée à la gare, je décide de prendre aussitôt le tramway direction le Parc Floral de La Source.

En moins de 30 minutes je me retrouve à la campagne pour un grand bol d’air !

Voilà un écrin de verdure qui est labellisé jardin remarquable. Poumon vert de 35 hectares, il est organisé en différents jardins.

Il est important de préciser que les jardiniers n’utilisent aucun pesticide, herbicide et autres insecticides dans ce parc.

Tout d’abord, en entrant je m’arrête devant le jardin de formes et son arbre taillé en nuages.

Petit moment de zénitude !

Ensuite, je poursuis sur la droite et découvre le jardin de rocaille avec son petit air montagnard.

Plus loin se dévoile le magnifique jardin des iris, qui fait partie du circuit floral de la Route des Iris.

Cet endroit ressemble à une mer bleue. Voilà qui aurait plu à VAN GOGH.

J’en profite pour prendre quelques photos originales !

Ici, il y a plus de 90 variétés d’iris germanica.

La roseraie quant à elle se trouve sur la Route de la Rose du Loiret.

Au milieu d’un dégradé de vert, je continue ma marche et j’arrive au milieu du parc. Là se trouve le Bouillon. C’est en fait la source du Loiret, résurgence de la Loire.

Un peu plus loin, je suis attirée par une tache orangée.

Surprise, je n’en crois pas mes yeux, ce sont des flamants roses. J’apprends, qu’ils vivent là, sur le Loiret, à l’année.

Une petite pause est bienvenue ! Je m’assoie un instant sur le banc circulaire qui surplombe le miroir d’eau face au château de La Source.

Les animaux ne sont pas oubliés avec de grandes volières et une mini ferme. J’ai même la chance d’assister au déjeuner des perruches. Je m’attarde pour regarder deux inséparables se bécoter.

Par contre, une petite déception m’attend. La serre aux papillons est fermée pour raisons sanitaires !

Retour en ville !

Orléans

Au commencement, Orléans était un oppidum gaulois appelé Cenabum.

Devenue Aurélianis, son évêque Aignan repoussa en 451 l’invasion des Huns commandée par Attila.

Mais surtout , qui dit Orléans dit Jeanne D’Arc !

Elle est omniprésente. Déchirée par la guerre de Cent Ans, Jeanne d’Arc libéra Orléans le 8 mai 1429.

En premier lieu et pour démarrer ma promenade, j’emprunte donc la bien nommée rue Jeanne d’Arc qui mène à la cathédrale.

En chemin, je passe devant la boutique du dernier Maître Vinaigrier d’Orléans, la Maison Martin Pouret. Orléans a été autrefois une des capitales du vinaigre.

Cathédrale Sainte Croix, le cœur d’Orléans

Elle est l’une des 5 plus grandes cathédrales de France et c’est aussi une basilique royale depuis 1855. Les rois de France ont soutenu sa construction pendant six siècles.

En façade, les deux tours se dressent à 86 m de hauteur. Elles me font penser un peu à celles de Notre Dame de PARIS.

En faisant le tour de cet incroyable vaisseau de pierre qui mesure 144 mètres de long, je m’amuse tête en l’air à regarder les grimaces des nombreuses gargouilles.

Plus sérieux, Louis XIV a lui aussi laissé sa marque à l’extérieur « Nec Pluribus Impar » ou « A nul autre pareil » !

A l’intérieur, l’édifice est paré de nombreux étendards. Sans doute parce que ce sont les fêtes johanniques. Cela donne un aspect très solennel au lieu.

J’avance en silence et admire les dix magnifiques vitraux qui relatent la vie de Jeanne d’Arc, ainsi que les différentes chapelles. En me retournant j’aperçois le grand orgue.

L’Hôtel Groslot

Ensuite, je me rends jusqu’à l’Hôtel Groslot. C’est un hôtel particulier construit à la Renaissance avec une belle façade en briques rouges.

La statue de Jeanne d’Arc trône devant le perron. En ces jours de fête, elle est très fleurie.

Les jardins de l’Hôtel Groslot, de style romantique, sont accessibles par la rue d’Escures.

Certains des arbres sont classés parmi les Arbres Remarquables d’Orléans. J’aperçois encore une dernière fois les tours de la cathédrale.

La Vieille Ville

En poursuivant ma promenade, je me perds volontairement dans le centre ancien. Quel bonheur de déambuler dans les ruelles pavées et surtout piétonnes.

Je flâne Rue de la Poterne et Rue de Bourgogne pour voir les maisons médiévales à pans de bois. Elles offrent une palette de couleurs incroyables.

A l’angle des rues se cachent les petites mosaïques de Mifa Mosa. Un peu de street art !

Du haut du jardin de la Charpenterie, je profite d’un très beau point de vue sur la Loire.

Mais surtout, une pluie de perles blanches et violettes m’accueille. Les glycines sont en fleurs.

Je descends sur les berges de la Loire pour aller regarder de plus près, le pont George V.

Dénommé également Pont Royal, il enjambe le fleuve avec ses 9 arches et ses avants becs en forme d’amande. Ces derniers protègent l’ouvrage du courant.

Après une pause déjeuner aux halles du Châtelet, je remonte par la Rue Royale et ses arcades.

Elles abritent de nombreux commerces.

En continuant mon chemin, je me retrouve sur la place du Martroi, où trône en son milieu la statue équestre de Jeanne d’Arc rendant grâce à Dieu. C’est aussi la place du marché et un lieu de rassemblement pour les orléanais.

Puis, Rue de la République je ne manque pas de m’arrêter devant l’immeuble qui était l’ancienne épicerie St Aignan construit en 1901, ainsi que devant l’ancien hôtel Moderne de style Art Nouveau avec son arche sculptée, en forme d’anse de panier.

Comme chaque année, en ce mois de mai, ce sont les traditionnelles fêtes johanniques. Les nombreuses décorations, drapeaux, étendards et fleurs embellissent la ville. C’est chaque année, l’hommage d’Orléans à Jeanne d’Arc.

Le centre ville a été récemment rénové, les bords de Loire aménagés, il y est donc agréable de s’y balader. Sans oublier les petites placettes et les jardins où il fait bon s’y poser un instant.

Orléans est une ville à taille humaine, à moins d’une heure de Paris et on ne peut pas s’y perdre m’explique une habitante.

C’est vrai, je ne veux pas la contrarier, mais moi j’aime bien me perdre……

Par ailleurs, il faut dire que les orléanais sont très aimables et parlent facilement.

Cela fait du bien !

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Frédérique Écrit par :

2 Comments

  1. Asmaa
    18/08/2021
    Reply

    Magnifique description d’une ville qui m’a vue grandir. Bravo Frederique

    • 20/08/2021
      Reply

      De la part d’une Orléanaise, cela me touche ! Merci Asmaa

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